Des nouvelles de votre Commissaire scolaire

Mot de la commissaire Stéphanie Bellenger-Heng

Des vacances bien méritées!

Bonjour,

Je vous propose ici EN BREF… les actions posées par le Conseil et par moi-même, votre commissaire scolaire et représentante à la CSDM.

Profitez de ce temps de répit pour vous détendre en famille et revenir à la rentrée en pleine forme!

Un bel été à tous!

Soleil, limonades, parasol, bandes dessinées, amitiés et crèmes glacées! ☀

OUI, MAIS pas au détriment des élèves (2)

L’inquiétude des parents de l’école Marguerite-Bourgeoys face à l’implantation du site d’injection supervisée (SIS) dans les locaux de « Spectre de rue » dans le Centre-Sud fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines. Une pétition de plus 500 signatures aujourd’hui portée à l’Assemblée nationale. Mais pourquoi, vous allez dire. Ces parents d’élèves déplorent l’absence de consultation en amont des promoteurs du projet malgré sa proximité scolaire, plus particulièrement dans un corridor scolaire, de son horaire calqué sur celui des classes, et de son ouverture à la rentrée scolaire.

Certains voyaient dans cette sortie médiatique, un manque d’éducation ou d’information, de la surprotection voire de l’hystérie parentale et d’autres la catégorisaient de phénomène « pas dans ma cour », comme un refus clair au projet de santé publique, qui je le rappelle, « sauve des vies ». Vraiment rien de tout cela. Bien au contraire.

En effet, l’un des enjeux majeurs de ce projet « Spectre de rue » est d’intégrer le fonctionnement aux dynamiques actuelles du quartier, dont un corridor scolaire desservant des milliers d’enfants notamment des écoles primaires Marguerite-Bourgeoys (200 mètres), Garneau (550 mètres) et secondaire Pierre-Dupuy (800 mètres). En comparaison, l’école la plus proche d’un des sites projetés dans la Ville de Toronto est à 4,7 km de distance.

Dans la lettre d’opinion du 19 juin dernier « oui, pas au détriment des élèves » dans La Presse +, j’insistais sur la pertinence du projet « multi sites » proposé sur le territoire montréalais. J’invitais également les acteurs clé dans ce dossier, soit la Direction de santé publique, le SPVM, Spectre de rue et les populations locales, au dialogue et à leur pleine collaboration.

Chose faite.

A notre rencontre du 5 juillet dernier, j’ai donc proposé la formation d’un comité de quartier, instance locale composée des acteurs scolaires et des partenaires actuels de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), pour que le « facteur de protection » des enfants et la prise en compte des enjeux de la communauté éducative, au même niveau que la santé publique, fassent partie des priorités de toutes décisions d’implantation d’un site d’injection supervisée à proximité scolaire.

Espérant y voir participer les promoteurs actuels du projet « multi sites », la santé publique, le CIUSSS, Spectre de rue, les directions d’écoles et les représentants de parents d’élèves, les représentants des tables de quartier, les organismes actuels partenaires des écoles du secteur (aide aux devoirs, prévention et intervention en toxicomanie, transport actif, protection de la jeunesse), le SPVM, la direction de la Ville de Montréal et nos experts en toxicomanie porteurs de la politique de la réduction des méfaits de la CSDM.

En toute cohérence et avec la complète adhésion de l’institution scolaire au programme de santé publique, ce comité de quartier vise à recadrer dans le temps et dans l’espace le projet du site d’injection supervisée (SIS) initialement prévu dans les locaux actuels de « Spectre de rue », un organisme à but non lucratif situé au 1280, rue Ontario Est, à Montréal, et ce, dans un esprit collaboratif, se mettre à la recherche d’une solution gagnant-gagnant.

Tous y verront le bien-fondé d’une cohabitation concertée entre deux populations vulnérables que sont les enfants, nos élèves, et les consommateurs de drogues.

Une première rencontre du comité de quartier est prévue à la rentrée scolaire.

Plus d’informations :

Bulletin, relevé de notes et reprise d’examen

Les bulletins et relevés de notes sont disponibles sur le portail de la CSDM ainsi que sur le site du ministère. Pour obtenir une version papier, présentez-vous à l’école Georges-Vanier.

Des cours d’été sont également offerts du 10 au 28 juillet dans trois établissements.

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Inscription à votre nouvelle école

Du 17 juillet au 3 août de 12h30 à 16h30 (les mercredis jusqu’à 18h) à l’école Georges Vanier (métro Jarry).

Des documents sont à présenter sur place.

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Un protocole pour éviter les suppléances à répétition

La CSDM a adopté au dernier conseil un protocole pour éviter les « remplacements à répétition » dans certaines classes. Il vise à informer rapidement les parents d’élèves qui ont des enseignants suppléants à répétition. Le conseil des commissaires recevra aussi un rapport du nombre de cas qui surviennent chaque année.

De l’anglais intensif au primaire dans le Centre-Sud

Fière de vous annoncer l’implantation du programme d’anglais intensif en 5e et 6e année du primaire dès la rentrée à l’école Marguerite-Bourgeoys pour l’ensemble des enfants qui habitent le quartier Centre-Sud.

Pour en savoir davantage.

Un cahier spécial sur les finissants de l’école Pierre-Dupuy

Le Journal de Montréal a consacré tout un dossier à l’école secondaire Pierre-Dupuy, en y dressant un portrait de ces jeunes dont on ne parle jamais. Ceux qui ont réussi à terminer leur secondaire. Ceux qui font et sont notre fierté.

Sur la quinzaine de finissants de la cohorte, 12 ont accepté de participer, de se confier sur leurs forces et leurs faiblesses, leurs rêves et leurs angoisses. Tous commenceront le cégep dès l’automne prochain, sauf deux qui devront terminer un cours afin d’avoir leur diplôme d’études secondaires avant d’être acceptés au collégial.

« De cette école publique sortent cette année des jeunes allumés, francs et convaincus de leur potentiel. Ils veulent devenir avocat, médecin, thérapeute, diplomate, enseignant. »

À la base, plus de 75 % des adolescents du secteur vont au privé ou dans une école à vocation plus loin de chez eux. Il s’agit du plus haut taux de la Commission scolaire de Montréal.

Mais pas eux. Les propositions pour certains fusaient pourtant.

Non, ils voulaient être avec leurs amis du quartier dans une école à dimension humaine.

«Mes amis me disaient: ouache! C’est tellement violent [comme école], plein de gangs et de drogue, se souvient Mylie-Anne Laurin Quezada. Mais non, ici tout le monde s’entraide.» Les élèves ont plutôt trouvé un petit lieu très calme où tout le monde se connaît. «Je ne dirai jamais à quel point Pierre-Dupuy est une bonne école», abonde Marion Caucanas.

Je vous invite à lire les portraits de Mylie-Anne Laurin Quezada, Eugénie-Laurence Fafard-Drareni, de Thierry Trudel Valcour, Jasmine Trudel Valcour et Zayane Valcour, Marguerite Pembe Kibangou, Marion Caucanas, Bianca Goudreault Beaupré, Leila Chavez Rancourt, Aram Mansouri, Jimmy Lam et Rafiul Haque.

Mon quartier, mon village

Le 30 avril dernier, Christian Savard, directeur de Vivre en ville rapportait dans la Presse + ce rêve unanime, à travers le Québec, celui de vivre dans un quartier à échelle humaine. »

D’abord, l’école. Pourquoi ne deviendrait-elle pas au quartier ce que l’église a déjà été ? Une école qui ne serait pas réservée aux élèves, mais deviendrait le cœur de la communauté. Une école où se trouverait aussi un CPE, pour éviter les déplacements multiples aux parents. Une école qui proposerait des locaux communautaires pour accueillir les créatifs, les sportifs et les engagés. Une école dont la beauté architecturale marquerait le quartier. » avance l’auteur dans l’énumération des trois lieux essentiels pour y parvenir.

Un idéal rêvé et partagé qui réitère l’importance de l’école pour des milieux de vie complets et inclusifs.

Pour en savoir plus.

 

Fini les interdits alimentaires à la CSDM

LA CSDM a annoncé qu’il n’y aurait plus d’interdits alimentaires dans les écoles, même si certains enfants souffrent d’allergies. Une décision qui réjouit Allergies Québec.

En tout temps, c’est le parent qui est responsable du repas que son enfant apporte à l’école. Les choix effectués par ce dernier sont respectés par l’école. Ainsi, il appartient aux parents de s’assurer que le repas de son enfant soit le plus équilibré possible.

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Une classe remplie de Valcourt

Ce n’est pas une coïncidence si trois personnes de la classe de 5e secondaire portent le même nom de famille.

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Québec ouvre (enfin) les écoles aux sans-papiers

Selon le projet de loi 144 déposé en juin dernier, le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, ouvre la porte des écoles aux enfants à statut migratoire précaire leur permettant d’y accéder gratuitement. Malheureusement pas applicable dès la rentrée prochaine puisque celui-ci fut déposé alors que la session parlementaire tirait à sa fin.

Le Québec à la traîne

D’autres provinces canadiennes, comme l’Ontario et la Colombie-Britannique, accueillent les enfants sans se soucier de leurs papiers. La loi ontarienne interdit aux écoles de refuser des enfants en raison de leur statut migratoire.

Pour la CSDM, l’apport des réfugiés est «bénéfique dans le renforcement de l’image pluriculturelle et des valeurs d’ouverture à la différence et au partage qu’elle porte et enseigne, mais également dans sa contribution au développement économique, social et culturel de Montréal».

Celle-ci a adopté une résolution d’urgence, le 10 mai dernier, demandant au ministère de l’Éducation de lui accorder le statut d’institution scolaire «refuge» et de reconnaître le financement de ce statut, «considérant que la CSDM est reconnue pour ses valeurs d’ouverture, de justice, d’équité et de fraternité universelle».

Article «Une année scolaire de perdue » d’Agnès Gruda, La Presse +